Angèle est une religieuse novice qui va prononcer ses vœux et devenir abbesse le lendemain. Elle profite d’une dernière soirée au bal masqué de la Reine d’Espagne où elle se rend déguisée en domino noir. Elle est secrètement amoureuse d’Horace qu’elle a rencontré l’année prédécente et lui a les mêmes sentiments pour elle. Commence un jeu du chat et de la souris. Horace cherche à savoir qui elle est, mais elle s’échappe toujours, du bal, de la soirée chez l’ami d’Horace puis au couvent où elle apparait déguisée. Mais un retournement de situation permettra à Angèle d’enfin se livrer à Horace. Trois actes avec trois décors magnifiques, un lord anglais et hérétique avec un français approximatif, le gardien des clés du couvent qui nous révélera ses magnifiques dessous, shorts en latex noir avec deux cœurs rouges sur les fesses, de très beaux chants du chœur des hommes. Tout ceci à l’opéra de Lausanne ou je n’étais jamais allée. Un très bel opéra pour une belle soirée.
“Qui je suis?
Une fée, un bon ange
Qui partout suit vos pas,
Dont l’amitié jamais ne change,
Que l’on trahit sans qu’il se venge,
Et qui n’attend pas même, hélas!
Un amour qu’on ne lui doit pas.
Oui, je suis ton bon ange,
Ton conseil, ton gardien,
Et mon cœur, en échange,
De toi n’exige rien, qu’un bonheur,
Qu’un bonheur, un seul, et c’est le tien !”