Je ne me souviens plus si j’ai déjà croisé Modiano dans ma vie. Ici une triste ambiance tranquille. Une adolescente déprimée, en quête de son enfance, de sa mère, d’elle-même. Des rencontres…sa mère qui serait pourtant morte, une pharmacienne, un traducteur qui parle le persan des prairies, une langue où l’on retrouve “la caresse du vent dans les herbes et le bruissement des cascades”. Je ne sais dire si j’ai aimé ou pas. J’y ai surtout aimé Paris, ses rues, son métro, cette ville qui est pleine de souvenirs.

“Souvent, quelqu’un reste présent tout le long de votre vie, sans que vous parveniez jamais à le décourager. Il vous aura connu dans les moments fastes, mais, plus tard, il vous suivra dans la débine, toujours aussi admiratif, le seul à vous faire encore crédit, à éprouver pour vous ce qu’on appelle la foi du charbonnier.”