Que dire ? C’est du Cavanna. Une parodie des “Malheurs de Sophie” de la Comtesse de Ségur sous forme de pièce de théâtre qui doit être jouée, je cite, “très sérieux, très réaliste, pour faire ressortir les énormités de texte”. Une parodie où tout le monde sort tout ébouriffé du fourré après avoir y croisé le Général Dourakine… y compris le curé, où la sueur est quelque chose qui sort des pauvres quand ils travaillent et que les riches doivent supporter avec dignité et où la seule petite fille qui a un peu de bon sens reçoit des gifles à tour de bras. Délicieusement amoral. Je rêve de voir cette pièce jouée en vrai…, mais me demande si c’est possible de mettre quelque chose pareil en scène à l’heure actuelle.

“Sophie, très excitée…Voyez donc, mes chères, mes excellentes amies, comment sont fait les pauvres ! Ils ont une trompe, comme les éléphants, mais entre les jambes ! Je n’ai jamais rien vu d’aussi amusant !”