Invité par la Société de Lecture de Genève le 25 mars 2021 dans le cadre du cycle “Libertés conditionnelles”, Raphaël Enthoven nous parle ici de libertés au pluriel. Liberté publique, liberté élémentaire, liberté comme un esclavage, liberté intransitive. Mais, surtout, plus important que la liberté de mouvement ou d’expression, la liberté de pensée. Cette liberté est décrite par Raphaël Enthoven comme de l’autocensure, c’est-à-dire une façon de limiter nous-mêmes, pour éviter des ennuis, ce que nous disons et donc finalement ce qui nous pensons. Il illustre ses propos avec de nombreux exemples d’actualité : les caricatures de Mahomet, Game of Thrones et l’écriture inclusive. C’est intense et brillant.

“Ce n’est pas le moment de jeter de l’huile sur le feu. Il faut dépiauter cette expression dans ses deux termes “C’est pas le moment” et “jeter de l’huile sur le feu”. On prend l’huile sur le feu. Les gens qui vous reprochent de jeter de l’huile sur le feu oublient que le problème, c’est le feu.”

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