Julien Doré en leader d’un groupe de black métal, les Dead Makabés, il faut voir ça. Il est à fond dans sa musique et ses pratiques sataniques et odieux avec les trois autres membres du groupe. Invités au Hellfest, gros festival de musiques extrêmes, le trajet jusque-là ne se passe pas de façon très fluide avec un homicide, un délit de fuite et autres infractions à la clé. Le clou de l’histoire étant ce moment où ce groupe de hardeux tatoués se retrouve à chanter dans un petit village rural lors de la fête des fraises habillés Flower Power. Plusieurs petits clins d’œil aux Beatles égrènent joliment le film. Décrit comme un flop commercial quand il est sorti, moi, j’ai adoré. C’est sans prétention, mais offre un charmant petit moment de détente et de sourires.

“Au début des années 80, révolution. Des rockeurs anglais balancent toute influence blues pour imposer leur propre folklore qui va puiser dans la musique classique jusqu’à la musique celtique. Et tout ça, ça donne le heavy metal. Après, pleins de styles super-différents déboulent : le speed métal, le trash métal, le death métal. Au début des années 90 apparaît la version la plus radicale, la plus lugubre, la plus satanique du métal… le black métal.”

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