Questo è il monologo più bello che io conosco, narrato dall’amico di Novecento. Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento è un pianista eccezionale. E nato su una nave che attraversa l’Atlantico, Europa-America, America-Europa et non è mai sceso da questa imbarcazione in tutta la sua vita. La sua esistenza è fatta di viaggi sottosopra, sono gli altri, i passeggeri della nave, a venire verso di lui e narrargli il Mondo. Suona il pianoforte, una musica unica, una musica che non esiste da nessuna parte. E, presente dappertutto nella storia, ch’è l’Oceano. Ho visto questo spettacolo tanti anni fa e ho gradito molto leggerlo un’altra volta. E magnifico.

Ceci est le plus beau monologue que je connaisse, raconté par l’ami de Novecento. Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento est un pianiste hors pair. Il est né sur un paquebot qui traverse l’Atlantique, Europe-Amérique, Amérique-Europe et il n’est jamais descendu de ce bateau, de sa vie entière. Sa vie est faite de voyages à l’envers, c’est les autres, les passagers du bateau, qui viennent à lui et lui racontent le Monde. Puis il joue du piano, une musique unique, une musique qui n’existe nulle part. Et, présent partout dans l’histoire, l’Océan. J’ai vu cette pièce il y a des années en arrière et j’ai eu tellement de plaisir à relire le texte. C’est magnifique.

“Suonavamo perché l’Oceano è grande, e fa paura, suonavamo perché la gente non sentisse passare il tempo, e si dimenticasse dov’era, e chi era. Suonavamo per farli ballare, perché se balli non puoi morire, e ti senti Dio. E suonavamo il ragtime, perché è la musica su cui Dio balla, quando nessuno lo vede.
Su cui Dio ballava, se solo era negro.”

“On jouait parce que l’Océan est grand, et qu’il fait peur, on jouait pour que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu’ils oublient où ils étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce que si tu danses tu ne meurs pas, et tu te sens Dieu. Et on on jouait du ragtime, parce que c’est la musique sur laquelle Dieu danse quand personne ne le regarde.
Sur laquelle Dieu danserait, s’il était nègre.”