Lou est une petite fille qui vit avec sa maman au 276ᵉ étage d’un écorche-cieux dans une ville futuriste où le président habite dans une gigantesque boule à neige. Lou n’est pas une petite fille ordinaire. Lorsqu’elle formule tout haut ses souhaits, ceux-ci se réalisent, et ce sont généralement des malheurs qu’elle souhaite à autrui. Les militaires voient cela comme une arme de guerre et la séquestrent dans leur bunker. Les trois soldats qui s’occupent de Lou lui font entre autres éliminer tout un peuple et rendre hors d’usage tout le matériel électronique produit par une grande entreprise monopolisante, Pear. Finalement Lou est rendue à sa mère et c’est tout. C’est une histoire un peu légère et infantile, moyennement amusante, un conte pour enfants. J’attendais un développement qui n’est jamais venu. Un peu déçue.

“À l’intérieur d’un faitout en lave il faut d’abord faire revenir les saucisses d’antilope domestiquée dans un peu de matière grasse. Ensuite on le retire et on les remplace par deux oignons bleus émincés. Lorsque ceux-ci ont pris une belle teinte outremer il faut lancer dessus un peu de farine, si elle provient de blé ayant poussé sur un astéroïde elle en sera d’autant plus légère. On remet les saucisses et puis l’eau, tirée d’une source ce serait bien mais il n’y en a plus dans notre pays. On coupe un igname en tranches épaisses et les ajoute à la viande qu’on saupoudre de fleurs de mandarinier, une poignée suffit. Saler, pimenter… et on fait mijoter le tout une heure à feu doux. Moi, en fin de cuisson, j’ajoute trois grains de café ayant grillé sur l’Étoile du Berger pour épaissir la sauce. Les trois grains de café, c’est le secret. Tout est là !”