Nous suivons les péripéties de Alâ ad-Dîn, de sa conception grâce à de l’épaississeur de semences à l’âge adulte. Il quittera ses parents pour aller faire fortune seul et doit tout d’abord échapper aux avances de l’homosexuel Balkhi. Il épousera ensuite Zubayda selon un contrat qui fait qu’il doit la rendre le lendemain, mais en tombe amoureux et la garde. Celle-ci meurt alors il achète Jasmîne, une esclave. Convoitée par un autre, un piège lui sera tendu et il sera condamné à mort, mais arrive à s’échapper pour Alexandrie. Jasmîne a de lui un fils qui apprend la vérité sur son père. Ad-Dîn se fait aussi enlever par un capitaine qui l’amène à Gênes où il travaille 17 ans dans un monastère avant de rencontrer la fille du roi qui lui ramène Zubayda qui n’était pas morte, mais enlevée par un génie. Tout le monde se retrouve à la fin à Bagdad, heureux jusqu’à ce que mort s’ensuive. Une vraie saga sans queue ni tête.

“Le sort voulut, ce même jour, que l’émir Khâlid, nommé par le calife gouverneur de Bagdad, s’en fût acheter au marché une esclave pour son fils. Sa femme, nommée Khâtûn, lui avait donné un garçon, Habbzalam Bazâza, fort laid, âgé alors de vingt ans et qui ne savait pas monter à cheval, contrairement à son père, brave, noble, intrépide, cavalier accompli qui se serait aventuré dans les mers de la nuit. Une nuit, Habbzalam Bazâza se retrouva souillé dans son sommeil et fit part de la chose à sa mère. Tout heureuse, celle-ci à son tour en informa son mari et lui dit son désir de donner une femme à leur fils, qui en avait désormais l’âge. Le père lui rétorqua que le garçon n’était pas beau à voir, qu’il sentait mauvais; avec cela pervers et sauvage: quelle femme voudrait de lui ? La mère suggéra alors de lui acheter une esclave.”