Un Arabe qui recevait mille dinars de Ja’far chaque année pour un poème vient se recueillir sur sa tombe. Il s’endort et rêve de Ja’far qui lui dit d’aller voir un marchand à Bassora. Ce marchand lui donne les mille dinars et lui explique qu’autrefois Ja’far l’a sortit de sa pauvreté et qu’il rend donc la même faveur.

“Je fus d’abord un pauvre homme qui allait çà et là par les rues de Bagdad pour vendre des fèves piquantes et trouver ainsi un moyen de vivre. Un jour glacial et pluvieux, j’allais, mal vêtu, mal protégé du froid, tantôt tremblant sous cette morsure, tantôt trempé, misérable, frissonnant de toute ma peau.”