Luc et Édith ont été ensemble, mais ça n’a pas marché et Luc, champion de la rupture, a quitté Édith avec un petit message sur un post-it rose. Mais, Édith, membre des forces d’intervention de l’armée réapparaît dans sa vie, blessée et traquée. Il n’a d’autre choix que de l’héberger et de s’adapter à cette cohabitation. Il devra aussi faire face à la copine de son voisin qui est érotomane et tombera dans la folie au fil du roman et à la riposte des méchants qui menacent sa vie et celle d’Édith. Ce roman est déstabilisant. C’est une caricature. Il se lit extrêmement aisément, même trop, c’est plaisant. C’est de la littérature tellement “facile” que je n’arrive pas à comprendre si c’est du second degré ou juste un essai d’écriture d’un roman qui ressemble à un film loufoque. Un bon moment de lecture quelle que soit la réponse à ma question.

“En parfait adepte de la Rupture Créatrice, dont le succès ne s’était pas démenti au fil des ans, Luc avait appliqué à Edith cette méthode qu’il connaissait sur le bout des doigts. Où trouver l’énergie, sinon, où trouver la rage nécessaire ailleurs que dans la rupture, le changement, les tensions, l’inconfort. Edith était en train de tout flanquer par terre. Il était allé jusqu’au bout avec elle, il n’avait brûlé aucune étape et griffonné la fin de leur histoire sur un papier collant. Conclusion nette et sans bavure. Sauf qu’elle était revenue et appliquait désormais ses propres règles. Du jamais-vu, pour ce qui le concernait. Quelque chose n’avait pas fonctionné, mais quoi.”