Didier Tronchet quitte l’Occident pour l’île aux Nattes, Océan Indien, avec son fils de 13 ans. Quitter la civilisation, retourner au vrai, vivre. Deux événements inattendus. L’auteur pensait renforcer le lien avec son fils, le protéger, le cajoler, mais celui-ci s’adapte à l’ile et à sa nouvelle vie une aisance qui étonne le père. Et l’île révèle aussi que lorsque la vie est tranquille à extérieur, c’est l’intérieur qui commence à être mouvementé et qu’il faut s’en occuper. Très jolie bande dessinée, très touchante.

“- Mon cerveau d’occidental est assez encombrant… Depuis que je suis ici je dialogue beaucoup avec lui… Ça ne me rassure pas sur ma santé mentale… J’aime bien me représenter mon cerceau comme une entité autonome sur pattes. Ça m’aide à me comprendre.
– Ah ben ouais mais c’est hyper moche.

– Mon cerveau aime bien tout maîtriser… Mettre les expériences dans des boites avec des étiquettes dessus.
– Normal, non ?
– Des références rassurantes et connues…
– Ben, oui…”

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