Un vieux singe aguerri tombe sur deux bébés singes en train de prier et tente de leur en expliquer l’ineptie. Il raconte l’histoire de leur peuple et du culte à Diou qu’ils pratiquaient. Il raconte la bataille de soi-disant prophètes qui apportent la parole de Diou, la façon d’user de la crédulité du petit peuple, les singicides des incultes au nom de la foi… mais tout ça pour rien à la fin. Qui veut croire, croit. Et qu’il suffit de croire pour que Diou existe, dixit Fukoto… et Descartes avant lui. Une très jolie parodie sur la portée des religions monothéistes, de la foi et des croyances distillée avec beaucoup d’humour.
“- Te voici devenu très puissant, Joli Cœur. Tout le clan est à tes pieds.
– Grâce à Diou.
– Oui. Elle est rudement bien trouvée cette histoire de Diou.
– !… Diou ? Mais il existe !
– ?… Comment peux-tu en être sûr ?
– … Pourquoi en douterais-je ?”
