La vie d’artiste, la vie de couple, lentement inconciliable. De disputes en retrouvailles, de tromperies en rares moments de bonheur, l’amour de Charles et Julie se délite comme leur santé mentale et physique. Ils se séparent, mais Charles continue d’entretenir Julie. Suite à une chute, et probablement en lien avec la syphilis, Charles deviendra aphasique et ne prononcera plus qu’un seul mot, “Crénom”, jusqu’à sa mort l’année d’après. Jeanne, elle, malade aussi, disparait de son histoire et de l’histoire tout court. Incroyable. Troisième cahier, beau, qui présage d’un très bel album.

“Nos ivresses devinrent rares, nos disputes, orageuses et Charles, toujours plus cruel. Monsieur m’accusait de tout. De trop dormir, de vieillir, d’empoisonner son chat. A l’entendre, j’étais paresseuse, laide, malade, stupide, méchante, voleuse, perverse, abrutie d’alcool…”

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