Salomé est née baignée par l’Odysée d’Ulysse que sa mère lui lit sans cesse. Elle vit une enfance protégée avec ses parents, son frère et Ammôn Kasacz, un peintre qui adule sa mère. Puis sa mère meurt et son monde est mis sens dessus dessous. Elle s’échappe sur leur bateau, l’Oddyseus, est abusée dans une maison close, reprend la mer avec son mari qui subit un grave accident le rendant absent… Mais sa grande quête est de retrouver Ammôn Kasacz par delà les mers, de retrouver des tableaux peints par lui, et plus particulièrement de sa mère. Les dessins sont magnifiques, tourmentés, torturés comme les personnages, des représentations de la mer, des passages de l’histoire d’Ulysse mêlés à l’histoire de fond qui fait des allers-retours entre le présent et le passé. Pas toujours facile de suivre la trame du récit, mais beau.

“Pour tous quand la mort nous prend, voici la loi : les nerfs ne tiennent plus ni la chair ni les os, tout cède à l’énergie de la brûlante flamme, … dès que l’âme a quitté les ossements blanchis, l’ombre prend sa volée et s’enfuit comme un songe.”

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