Un jeune homme de 15 ans passe ses vacances d’été dans le manoir de sa tante et de ses cousines. Il s’y ennuie, car il ne fait pas encore partie des hommes et les femmes changent de sujet de conversation s’il se mêle à elle. Un soir, quand il se promène dans les jardins, une jeune fille s’approche, l’embrasse et s’enfuit. Le lendemain, même rencontre. Ce jeune homme passera la suite de ses vacances à se demander quelle cousine agit ainsi, ce premier amour jouant avec ses sentiments jusqu’au bout. En fin de volume, La “Petite nouvelle d’été” est la charmante histoire d’une jeune fille qui n’est pas encore en fleur, mais qui bourgeonnera sous l’effet de lettres d’amour écrites… par un vieux monsieur qui joue avec ses sentiments. Du très joli Zweig.

Oui, à présent, j’en suis certain, c’est bien en haut, en Écosse, car c’est le seul endroit où les nuits d’été sont si lumineuses que le ciel brille, laiteux, comme une opale, et que les champs ne s’assombrissent jamais, si bien que tout paraît briller doucement de l’intérieur et que seules les ombres s’abattent sur les surfaces claires comme de gigantesques oiseaux noirs.”

Titre original : Geschichte in der Dämmerung
Traduit de l’allemand