Claudio est coincé dans l’aéroport de Pittsburgh en raison d’une tempête de neige. Il doit se rendre à Buenos Aires pour un congrès. Abordé par Marcelo, qui reconnait qu’il est espagnol grâce au journal dans sa poche, Claudio se voir obligé d’écouter pourquoi Marcelo n’ira plus jamais à Buenos Aires. À cause d’une femme, Carlota, qu’il a rencontré dans un hôtel en ruine et avec qui il a eu une relation torride de deux jours. La tempête se calme, les deux hommes se séparent. Claudio arrive à Buenos Aires, suit son congrès plus ou moins assidûment, se promène dans la ville et tombe sur l’hôtel dont Marcelo lui a parlé. Il y entre, l’hôtel est encore plus décrépi, ferme à jamais le lendemain. Claudio croit y voir Carlota, puis elle disparaît, et tout doucement la réalité se confond avec le rêve. Un peu agaçant parfois de lire un livre où se mêlent trois langues, français, anglais, espagnol, mais une belle histoire.

“J’ai souri bêtement, j’ai approuvé de la tête tout en regardant par terre, me souvenant qu’à l’époque de la contre-culture j’étais interne dans un horrible collège salésien où je n’avais eu accès qu’à la modeste révolution sexuelle de l’onanisme contaminé par la mauvaise conscience, par la peur de l’enfer mais aussi de celle de rester paralysé ou rachitique comme nous l’annonçaient les bons pères chargés de notre éducation.”

Titre original : Carlota Fainberg
Traduit de l’espagnol