Un tueur à gage, une fillette, un couple qui se décompose, un chanteur nigérian et bien d’autres. Tous ont pris le même avion Paris-New York en mars, avion qui est passé au travers d’une énorme tempête. Alors que se passe-t-il quand ils sont tous contactés trois mois plus tard et amenés par le FBI ? Impossible de le dire sans gâcher le livre, mais nous voilà partis dans du dystopique intrigant, une description de la probable rencontre de soi avec soi-même et la panoplie de réactions qui en découlerait. Il y a quelques longueurs au milieu, mais c’est globalement un livre qu’il est difficile de poser. Un roman plein de questions qui n’ont que peu de réponses.

“Pour se donner le courage de l’aborder, Adrian a bu une bière, puis une autre. À jeun, il peut vaguement faire illusion – Meredith lui a dit un jour, pas méchamment, qu’il avait “un physique à la Ryan Gosling, dans une version dégradée et un peu chauve” -, mais là, il ressemble seulement à un type bourré. Il estime à 27 % ses chances de réussite. Elles auraient pu atteindre 40 % s’il n’empestait pas autant l’alcool, mais d’un autre côté, l’ivresse réduira d’environ 60 % la souffrance née d’un refus. Le probabiliste en a conclu qu’avec tant de chances de se ramasser, autant être ivre.”

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