Le calife al-Mu’tadid bi-Ilâh se trouve un jour chez un homme dont la maison ressemble à coin de paradis. Il y reconnait des affaires de son grand-père al-Mutawakkil, ce qui le contrarie. Abû l-Hasan al-Khurâsânî lui raconte alors pourquoi il possède en toute honnêteté ces biens. Jeune, il est tombé amoureux de Shajarat ad-Durr, la favorite du calife al-Mutawakkil et cet amour est réciproque. De fil en aiguille, il arrive à passer un moment avec Shajarat chez le calife, mais celui-ci l’attrape et veut le faire condamner. Finalement, après avoir interrogé Shajarat, le calife décide de donner sa favorite à Abû l-Hasan al-Khurâsânî, avec tout son mobilier, ce qui explique pourquoi il a ces objets.

“Je l’étreignais, mais sans pouvoir épuiser mon désir.
On s’étreint… mais peut-on être plus près encore ?
Je baisais sa bouche, mais ce feu en moi, loin de s’éteindre,
ne faisait qu’attiser ma soif d’amour.
Mon cœur ne trouverait remède à cette flamme
que si nos âmes enfin n’en faisaient qu’une.”