Recueil de nouvelles qui tournent autour du sexe et de l’amour peut-être. Le narrateur nous relate diverses conquêtes, rencontrées à travers le monde, avec lesquels il passe une nuit, quelques jours, un peu plus long, mais jamais pour toujours. Elles sont physiquement décrites en détail, yeux, cheveux, corps. Il les aime de façon différente, tantôt romantique, plus souvent détaché, parfois désagréable. L’écriture est belle, le langage doux, mais je dois avouer que je me suis ennuyée dans plus d’une nouvelle.

“J’étais venu dans cette ville voir l’exposition des œuvres d’un peintre qui n’est pas impressionniste, mais qui, par ses portraits originaux, a ouvert à l’art une voie nouvelle en allongeant le visage humain et en donnant vie, d’un pinceau subtil, à des corps de femmes dénudés. J’avais admiré dans des collections privées ses portraits féminins qui semblent avoir été exécutés d’un seul jet. Les orbites sont vides, dénués de regard. Celui-ci, absent, semble être perdu dans un autre univers. Ce qui donne vie à ces nus, ce n’est pas le regard, mais le visage affiné porté par un col de cygne et le corps rayonnant d’une clarté intérieure. Ils fouettent le désir. Ils semblent faits pour les timides qui éteignent la lumière avant de faire l’amour.”

Contenu
Première partie – Une femme, un homme
Étreintes dangereuses / Le match est fini / La guerre est finie / L’histoire de Monika / Vent de mer / Chipotages et grignotages / Soleil couchant / Une femme dans le canal.
Deuxième partie – Homo eroticus
Une saison au paradis / Les pierres de Hasankeyf / Cric, crac, boum! / Ma Blonde aux yeux bleus / Mon ex / Une profonde passion / Un matin d’été à Paris / Aveugle et nue / Le cygne noir / Victoria / Ma petite chérie / Ma fille et moi.

Titre original : Tehlikeli Sevismeler
Traduit du turc