Élisabeth de Vallois, fille du roi de France Henri II, est promise à l’infant d’Espagne, Carlos. Ils se rencontrent par hasard dans la forêt de Fontainebleau et c’est le coup de foudre. Mais, la guerre entre la France et l’Espagne touche à sa fin et le roi d’Espagne Philippe II change d’avis et décide d’épouser lui-même Elisabeth. Ne s’ensuit que des malheurs. Élisabeth et Carlos se languissent, le roi Philippe II sait que sa femme ne l’aime pas, la princesse Eboli, amoureuse de Carlos, trahit Élisabeth et le marquis de Posa, le meilleur ami de Carlos, fervent défenseur des Flandres, mourra pour son ami. Pas très gaie la cour d’Espagne. L’opéra joué ce soir au Grand Théâtre est la version complète, cinq actes avec ballet et quatre heures de spectacle… long. Les décors sont incroyables, les voix aussi même si je ne connaissais aucun des arias. Au milieu, une scène de bal masqué orgiaque magnifique. Très belle expérience.
“Ô don fatal et détesté,
présent du ciel en sa colère !
ô toi qui rends la femme si fière,
je te maudis, ô ma beauté !
Tombez, tombez, larmes amères !
mes trahisons et mes forfaits,
mes souillures et mes misères,
vous ne les laverez jamais !
Je te maudis, ô ma beauté !”