Ma’rûf est un pauvre savetier qui a une mégère comme femme qui l’insulte et le bat. Il décide de s’en aller. Pleurant dans un abri à l’extérieur de la ville, un génie apparait qui propose de l’emmener loin. Il se retrouve dans une ville où il ment en disant qu’il est riche, mais attend sa cargaison. Tout le monde lui prête de l’argent et le sultan le marie à sa fille. Mais, le vizir se méfie. Arrive un moment où Ma’rûf doit fuir pour sauver sa peau. Il arrive dans un champ, trouve une dalle qui s’ouvre sur une cave. Il descend et découvre une bague qui fait apparaître un autre génie. Et, donc Ma’rûf devient riche et peut retourner avec les honneurs auprès de sa femme et du sultan. Ce conte finit surtout sur la mille-et-unième nuit où Shahrâzâd, qui a donné trois enfants au roi, le supplie de la laisser en vie… ce qu’il fait.

“Après le dîner, Ma’rûf rejoignit son épouse sont comme il le faisait d’habitude. Elle l’enlaça et l’enjôla avec toute la traîtresse séduction dont tout le monde sait capables les femmes. Eh Dieu! que les femmes excellent à ce jeu lorsqu’elles décident d’arriver à leurs fins auprès de leurs époux ! Elle le subjugua et le câlina tant et si bien par des paroles plus douces que le miel qu’il en perdit la raison.”