Six mai 1938 à Rome, Hitler vient rendre visite à Mussolini. Tout le peuple est convié, sauf Antonietta, qui doit rester à la maison s’occuper de son ménage, et Gabriele, rejeté de la société en raison de son homosexualité. Une intimité s’installe entre les deux personnes esseulées, même si elle démarre sur un malentendu, Antonietta étant séduite par Gabriele. Une confrontation de point de vue avant de trouver les similitudes à leur situation, mais une journée qui finira comme elle à commencé. Tirée du film d’Ettore Scola, avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni, cette pièce jouée au Théâtre de Carouge, avec Laetitia Casta et Rochdy Zem, est décevante, vide d’émotion, d’authenticité, de vraie adaptation du film. Un petit désenchantement.
“- Mais pourquoi riez-vous ?
– Parce que… la vie est faite de tellement de moments indifférents qu’arrive parfois aussi le moment de rire, comme ça, à l’improviste, comme un éternuement. À vous ça ne vous arrive jamais ?“