Un des poèmes résume bien ce petit livre : “car enfin si je devais mourir, pouvez-vous m’expliquer à quoi aurait servi la pleine lune les escaliers”. Bonne question. À quoi sert tout ça s’il faut s’en aller un jour. À quoi bon se lever le matin. Chaque petit texte exprime cette peur de la mort et, par effet miroir, cet amour de la vie. C’est beau et effrayant à la fois, trop proche de mon moi intérieur pour lire ces poèmes avec détachement.

“d’où les pensées arc-en-ciel

si les journées de pluie n’effacent pas
les jours où il a fait beau
de toute façon je m’en fous j’aime la pluie”

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