Le Chevalier à la rose est un opéra de Richard Strauss, sur un livret de Hugo von Hofmannsthal, créé le 26 janvier 1911 à Dresde. Cette version au Grand Théâtre de Genève a été mise en scène par Christoph Waltz, l’acteur de plusieurs films de Tarantino. L’histoire est multiple, pleine de malentendus, avec une belle histoire d’amour en toile de fond. L’opéra se veut comique, mais j’ai trouvé l’interprétation un peu froide. Hormis le baron, qui joue à la perfection son rôle de grand misogyne lourdaud, les autres personnages et les décors étaient un peu plats et trop conventionnels. Un opéra déjà long qui m’a semblé très long.

BARON (zu Sophie)
Lass’ Sie die Flausen nur!
Gehört doch jetzo mir!
Geht all’s recht gut! Sei Sie so gut!
Geht all’s so wie am Schnürl!
(halb für sich, Sophie kajolierend)
Ganz meine Maßen!
Schultern wie ein Henderl!
Hundsmager noch –
das macht nichts,
aber weiß –
weiß mit einem Glanz,
wie ich ihn ästimier’!
Ich hab’ halt ja ein lerchenauisch Glück!
(Sophie reißt sich los und stampft auf.)
Ist Sie ein rechter Capricenschädel!
(auf und ihr nach)
Steigt Ihr das Blut gar in die Wangen,
daß man sich die Hand verbrennt?

LE BARON (à Sophie)
Laissez donc ces minauderies.
Maintenant, vous m’appartenez!
Tout va bien! Soyez sage!
C’est réglé comme du papier à musique!
(à part, tout en la câlinant)
Faite sur mesure pour moi!
Les épaules d’un petit poussin!
Encore un peu chat écorché –
cela ne fait rien,
elle est si blanche –
blanche, avec de l’éclat,
c’est une chose que j’admire!
J’ai bien la chance des Lerchenau!
(Sophie s’arrache de ses bras et tape du pied.)
Elle a du caractère!
(Ilse lève et la poursuit.)
Le sang vous monte aux joues,
si fort que l’on pourrait s’y brûler la main.

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