Toute première version du Horla, cette nouvelle est écrite sous forme de lettre à un médecin. Le narrateur s’est beaucoup questionné sur nos différents sens, vue, ouïe, .. et conclut que nous sommes très limités. Il tente de voir l’invisible, pense y avoir réussir mais en devient fou.

“Après m’être convaincu que tout ce que me révèlent mes sens n’existe que pour moi tel que je le perçois et serait totalement différent pour un autre être autrement organisé, après en avoir conclu qu’une humanité diversement faite aurait sur le monde, sur la vie, sur tout, des idées absolument opposées aux nôtres, car l’accord des croyances ne résulte que de la similitude des organes humains, et les divergences d’opinions ne proviennent que des légères différences de fonctionnement de nos filets nerveux, j’ai fait un effort de pensée surhumain pour soupçonner l’impénétrable qui m’entoure.”

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