Le Roitelet, c’est son frère, ce frère aux allures de petit oiseau fragile, ce frère schizophrène. Autonome mais dépendant, capable de moments de lucidité et de réflexions philosophiques pertinentes, comme de crises d’angoisse ingérables. Le narrateur nous raconte sa vie avec sa femme, son chat et son chien, son frère et la campagne environnante, qui lui inspirent des réflexions sur la vie, le bonheur et l’amour. C’est un petit livre empreint d’une grande tendresse et d’une douce tranquillité. C’est une façon idéale de commencer la nouvelle année remplie de sérénité.

“J’ai cru m’approcher en vieillissant d’une espèce d’état d’ac-calmie qui me ferait considérer ma vie avec sérénité et satisfaction. Mais, vu de près, c’est complètement différent. Il n’y a pas dans cette vie une seule idée dont je sois convaincu qu’elle demeurera, et je ne suis pas certain en général d’avoir été sur la bonne piste. Tout me reste à apprendre. Ça ne serait pas si vertigineux si je disposais d’une seconde existence et, pourquoi pas, d’une troisième. Mais le temps va me manquer.”

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