Une tranche de terre, en forme de citerne, des bulbes, de la mousse, des légumes, mais également des baskets, des habits, du ciment. Une sculpture qui se veut vivante, placée d’ailleurs sur une des terrasses de la Fondation, à l’extérieur. Un titre qui dérange, qui évoque un sentiment d’inconfort et incite à réfléchir sur les contextes historiques et contemporains de l’esclavage, contemporain, car le verbe est bien au présent. Adrian Villar Rojas semble être connu pour ses installations sculpturales à grande échelle, explore souvent des thèmes liés au temps, à la nature et à l’existence humaine. Celle-ci couvre ces trois thématiques. C’est fascinant comme œuvre, j’ai adoré.

“D’une étrangeté hors temps, cette œuvre est conçue comme “une petite planète” ayant atterri sur la terrasse, subtilement hybride entre archéologie et science-fiction”

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