Ce livre, plutôt récit autobiographique qu’essai formel, explore les liens entre la connaissance traditionnelle des peuples indigènes de l’Amazonie et les découvertes de la science moderne, notamment entre les visions produites par les substances hallucinogènes et l’ADN. Il s’appuie sur les témoignages de chamans, qui racontent que les savoirs élaborés de leurs peuples sur la nature, les plantes médicinales et la vie en général pourraient être issus de visions et d’expériences spirituelles provoquées par des psychotropes, particulièrement de l’ayahuasca. Le serpent dans tout ça ? Souvent symbole de sagesse et de connaissance, cette vision récurrente pourrait refléter une compréhension intuitive des processus biologiques fondamentaux, tels que l’ADN et l’évolution. Pas réellement une démonstration scientifique, qui serait de toute façon impossible, mais un récit qui ouvre des petites fenêtres dans nos idées toutes faites. Intriguant.

“D’autre part, les plantes ne communiquent pas, du moins pas comme les humains. Certes, une fleur transmet de l’information à une abeille en émettant son parfum. Mais les théories scientifiques de la communication considèrent que seuls les êtres humains emploient des symboles abstraits, comme des mots ou des images”. Les plantes ne relayent pas d’information par l’intermédiaire de signes abstraits prenant la forme d’images mentales. La science considère que le cerveau humain est la source des images hallucinatoires et que les plantes psychoactives ne font que déclencher ces images par l’intermédiaire des molécules hallucinogènes qu’elles contiennent.”

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