Ce roman graphique, inspiré de “The Road” de Cormac McCarthy publié en 2006, suit le périple vers le sud d’un père et de son fils dans une Amérique post-apocalyptique. Bien que je n’aie pas encore lu le roman original, il est décrit comme puissant, et cette adaptation en bande dessinée l’est tout autant. C’est cru, rude, et offre une description saisissante de l’horreur. Les teintes incroyables des planches ajoutent à la narration : bien que principalement en noir et blanc, elles comportent des nuances de bleu, de vert et parfois juste une touche de rouge. Larcenet semble être le choix idéal pour illustrer un récit aussi sombre. Magnifique.

“- Réfléchis à ce que tu mets dans ta tête, parce que ça y restera pour toujours.
– Il y a bien des choses qu’on oublie, non ?
– … Ouais …On oublie ce dont on devrait ce souvenir et on se souvient de ce qu’il faudrait oublier.”

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