Mina a dix-huit ans et est l’héritière d’une énorme fortune. Elle quitte sa Prusse natale pour aller à Paris, car elle aimerait trouver un mari qui l’aime pour elle-même et non pour sa richesse. Leon, duc de Montenotte, est un jeune homme à marier, mais qui aimerait trouver une manière de le faire qui lui permettrait d’être sans trop d’attaches. L’abbé Miossince les réunit dans l’idée de pouvoir convertir Mina au catholicisme via son futur époux. Et… l’histoire s’arrête là, ce roman étant une œuvre posthume inachevée. Le récit fait une centaine de pages pour les huit cents que Stendhal avait imaginés. Sentiment de frustration de ne pas connaître la fin, mais un côté intriguant à voir la construction du texte non finalisé et les annotations de Stendhal qui nous laissent entrevoir une partie de la suite de l’histoire.

“Tout homme qui raconte son amour, dit Madame de Stronbek, par cela même prouve qu’il ne sent pas l’amour et n’est mû que par la vanité.”