Ce conte relate les tribulations d’une famille sur trois générations à Bagdad et dans les environs, celles du roi Umar an-Nu’mân, de ses deux fils Sharr Kân et Daw’ al-Makân et de sa fille Nuzhat az-Zamân puis de ses petits-enfants Kân Mâ Kân et Qudiya Fa-kân. Il est question de guerres contre les affreux Chrétiens, de meurtre, de trahison et de vengeance. Beaucoup aussi d’amour et de sexe. Contrairement peut-être aux contes précédents, les hommes et les femmes se partagent les bons et les mauvais rôles. Ce récit finit plutôt bien, sauf évidement pour les morts, ce qui n’était pas évident. Un conte qui s’étend sur 101 nuits, le plus long conte des Mille et Une Nuits et impossible à résumer de manière succincte.

“Elle montra son mont de Vénus.
Sa fente était aussi étroite
Que mon existence où je pleure.
Tous mes biens à jamais perdus !
J’y mis la moitié de mon pieu,
Elle me dit en suppliant Dieu :
C’est tout entier que je le veux !

Traduit de l’arabe