Dans le cadre du festival 2021 Histoire et Cité et en partenariat avec la Société de Lecture de Genève, Cécile Guilbert nous parle ici de son livre “Écrits stupéfiants”, un voyage au travers des différentes substances psychotropes et de textes littéraires qui y font référence. Elle explique le classement intéressant des substances comme présentée dans son livre: Euphorica (opium, morphine, héroïne), Phantastica (cannabis, plantes divinatoires, peyotl et mescaline, champignons hallucinogènes, LSD), Inebriantia (éther, solvants), Excitantia (cocaïne et crack, amphétamines, ecstasy, GHB) et explique comment la littérature reflète ces expériences. Intrigante conférence qui donne envie de lire le livre, mais gros livre.
“Certaines drogues avaient favorisé certains genres littéraires… Si l’opium favorise une sorte de lyrisme poétique, beaucoup de formes de poèmes en vers, un certain nombre de drogues, par exemple comme la morphine, favorise plutôt des journaux intimes de morphinomanes.”