Un pneu qui se déplace tout seul et tue. Un lapin d’abord, puis un corbeau et finalement des êtres humains dont la tête vole en éclats. Ce pneu est observé à la jumelle par des spectateurs qui seront finalement empoisonnées par ce qui doit être les acteurs de cette comédie. Le pneu se réincarne à la fin en tricycle et part sur la route avec des copains pneus. Bref, plusieurs couches d’interprétations pas toujours facile à saisir, mais il suffit de ne pas essayer et de se laisser porter. C’est un peu gore, un peu fou, assez drôle. A noter que les images sont magnifiques, c’est très joliment filmé, assez inattendu vu la trame du film. Une expérience plutôt bizarre, mais ludique et intéressante.
“Dans le film de Steven Spielberg E.T., pourquoi l’extraterrestre est-il marron ? Aucune raison. Dans Love Story, pourquoi les deux personnages tombent-ils amoureux l’un de l’autre ? Aucune raison. Dans JFK d’Oliver Stone, pourquoi le Président se fait-il subitement tuer par un inconnu ? Aucune raison. Dans l’excellent Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, pourquoi les personnages ne vont pas aux toilettes et ne se lavent pas les mains, comme dans la vraie vie ? Absolument aucune raison. Pire, dans Le Pianiste de Polanski, pourquoi le type doit-il se cacher et vivre comme un clochard, alors qu’il joue si bien du piano ? Encore une fois, la réponse est… aucune raison. Je pourrais continuer des heures, la liste est sans fin. Vous n’avez sans doute jamais remarqué, mais tous les grands films, sans exception, contiennent une part importante de “Aucune raison”. Vous savez pourquoi ? Parce que la vie elle-même contient des tonnes de “Aucune raison”.”