Le pape est mort, il faut en élire un nouveau. Tout le conclave se réunit, et après plusieurs tours de vote, c’est le cardinal Melville qui est élu, bien que n’étant pas au départ sur la liste des papables. Au moment de se présenter à la foule qui attend devant le balcon, il fait demi-tour et part en courant. Les cardinaux se retrouvent donc enfermés au Vatican et dépités devant la dépression de leur pape. Un psychiatre est appelé, mais peine à aider le pape, car ils ne peuvent jamais être seuls. Il organisera par contre un tournoi de volley pour occuper les cardinaux. Lors d’une sortie, le pape s’échappe et ira flâner dans les rues, au grand dépit du porte-parole qui fait croire que le pape est en réalité dans ses appartements. Le pape revient, tout le monde est soulagé, mais il se présente au balcon et annonce qu’il refuse d’être pape. Du jamais vu. Nanni Moretti dans le rôle du psychiatre est très drôle et c’est également amusant de voir un peu le fonctionnement à l’intérieur de Vatican avec ses règles ancestrales. L’histoire elle-même et particulièrement Michel Piccoli dans le rôle du pape sont très touchants. Un film tout en douceur et murmures.

“- Je suppose, votre Eminence, que je ne peux pas demander euh…
– Certainement pas.
– Non, j’avais bien pensé que le sexe, on ne pouvait pas. Et une allusion à la maman ?
– Et bien en ce moment ça pourrait bien réveiller des épisodes très lointains, des souvenirs.
– Ben, justement.
– Non.
– Non. Et aborder des fantasmes et des désirs jamais réalisés ?
– Non.
– Non. Et quelque chose sur l’enfance, oui ?
– Avec beaucoup de discretion.
– Avec beaucoup de discretion. Bien. Et les rêves, oui ?
– Ben ça dépend quel rêves, … il vaut mieux pas.
– Il vaut mieux pas. Parfait. Merci”

Version originale en italien, regardé en français

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