Il fallait bien les lire une fois. Mon challenge… Mille et une nuits en mille et une nuits. Commencé le 1er janvier 2021, la lecture de ce premier volume de la Pléiade qui contient les nuits de 1 à 327 se termine donc le 23 novembre de cette même année. Difficile de faire une critique d’ensemble de ces 32 premiers contes, dont certains sont de vraies poupées russes avec des contes dans les contes. Des thèmes communs toutefois : amour, sexe, trahison, revanche, mort, parfois de l’humour, beaucoup de Dieu. La femme est très présente dans tous ces récits mais y tient rarement le beau rôle. De même pour les esclaves noirs. Un récit donc passablement sexiste et raciste. A noter que cette version de La Pléiade est semble-t-il la version la plus complète, les traducteurs ayant repris l’ensemble des poèmes dont certains avaient été exclus jusqu’à présent. Parfois un peu lassant et répétitif mais un classique qu’il fallait lire.

“Son nez est aussi fin que le tranchant d’un sabre poli. Ses pommettes imitent la flamme d’un vin pur, ses joues sont des anémones, ses lèvres de corail soulignent la cornaline de ses dents. Sa salive, plus désirable qu’un vieux nectar, éteint l’incendie qui dévore l’amant. Son langage est animé par la raison et sa réplique fulgurante. Sa poitrine jette dans le trouble.”

Titre original : كتاب ألف ليلة وليلة / kitāb alf layla wa layla
Traduit de l’arabe