Le porteur d’eau d’un couple arrive un jour et prend la main de la maîtresse de maison et la caresse. Le soir venu, la femme demande à son mari ce qu’il a fait de sa journée et il avoue qu’il a fait un bracelet à une femme et lui a pris la main et gardée entre les siennes. Le couple prie Dieu de leur pardonner ces débordements.

L’histoire, qui devint fable fort connue, nous enseigne qu’une femme se doit, au grand jour et dans le secret, d’être aux côtés de son mari, de se satisfaire du peu qu’il lui offre s’il ne peut davantage, de se régler sur ‘A’isha, la très sincère, et Fâtima, la lumineuse – les faveurs de Dieu soient sur elles ! – et d’ajouter ainsi aux exemples qui nous viennent du temps passé.