Ce conte reprend alors que Jânshâh quitte la montagne des fauves pour entrer dans la vallée des araignées. Il arrive à échapper à tous ces écueils et arrive devant le palais du maître des oiseaux. Il y séjourne, a le droit d’aller partout sauf dans la pièce qui s’ouvre avec la clé dorée… donc forcément, il y va. Il y trouve des femmes oiseaux, trois sœurs et tombe éperdument amoureux de Shamsa, qui le ramène chez lui à Kabul où il trouve son père en guerre contre le roi de l’Inde. Shamsa fait venir les djinns pour combattre les indiens. Jânshâh lui cache son habit de plumes pour qu’elle ne puisse plus jamais s’en aller, mais elle le trouve et s’échappe. Hélas, elle se fait mordre par un serpent et meurt… d’où Jânshâh qui pleure sur sa tombe. Bulûqiyyâ le quitte et se retrouve sur une île où il rencontre le Simorgh, qui le ramène auprès de la Reine des serpents qui elle le renvoie chez lui, non sans lui avoir raconté que Shamsa n’est pas morte, qu’elle vit dans le château du roi Salomon et qu’elle a oublié Jânshâh. La Reine des serpents ayant fini son récit, laisse Hâsib rentrer chez lui à la condition de ne plus jamais aller aux bain. Spoiler… Hasîb va aux bains, la Reine des serpents meurt, mais Hâsib grâce à elle sauve le roi qui en fait son vizir. Tout est bien qui finit bien… pour certains. Très joli conte des Mille et une Nuits avec des images magnifiques. Et aussi amusant de voir que ce n’est pas tout à fait le même conte que celui dans la version de la Pléiade.

“Jânshâh passa au pied de la montagne de feu. Il arriva devant le fleuve tumultueux.
– Avancez devant !
– Fracassons-nous sur les rochers !
– Laissez passer !
– Courons, grondons, ecumons !
– Balayons tout devant nous !
– On fonce !
– Poussez-vous !
– On arrive !
– Mais qui sont ces vagues qui parlent ?
– Elles sont aussi bavardes qu’agitées, il faut attendre le samedi pour qu’elles se taisent.”

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