Le narrateur, un jeune homme, raconte petit à petit comment il sent une présence autour de lui. Quelqu’un qui boit son eau la nuit, le hante dans sa maison. Présence d’ailleurs qu’il ne sent pas quand il va loger ailleurs. Ce sentiment d’être sous surveillance le rend fou et le mènera jusqu’à essayer d’enfermer cet être surnaturel dans sa chambre à coucher et de mettre le feu à son château, oubliant toutefois que les bonnes dorment sous le toit. Le narrateur conclut que probablement le Horla n’est pas mort et qu’il va donc falloir que lui se tue. Bizarre nouvelle, qui fait froid dans le dos… un peu.

“C’est que sa nature est plus parfaite, son corps plus fin et plus fini que le nôtre, que le nôtre si faible, si mal adroitement conçu, encombré d’organes toujours fatigués, toujours forcés comme des ressorts trop complexes, que le nôtre, qui vit comme une plante et comme une bête, en se nourrissant péniblement d’air, d’herbe et de viande, machine animale en proie aux maladies, aux déformations, aux putréfactions, poussive, mal réglée, naïve et bizarre, ingénieusement mal faite, oeuvre grossière et délicate, ébauche d’être qui pourrait devenir intelligent et superbe.”

Categories: