Dalîla la rouée, comme son nom l’indique, est experte en manigances, tromperies et filouterie. Il semblerait qu’elle puisse : “embobiner un serpent pour le faire sortir de son trou”. Elle est contrariée par le calife qui a mis deux hommes de peu de foi à la tête de la ville. Elle décide de leur jouer des tours puis elle enrôle sa fille, Zaynab la piégeuse, pas mieux que sa mère, pour l’aider. Arrive sur ces entrefaits, ‘Alî Vif-Argent qui est aussi un fieffé coquin. Il s’éprend de Zaynab et fera les quatre cents coups pour pouvoir obtenir sa main. Un conte assez drôle où tout le monde se fait rouler.

“Le chef de la police se mit en selle et emmena la vieille, avec tous les autres, sur les bords du Tigre. Là, il convoqua le préposé aux flambeaux et lui ordonna de mettre en croix Dalila en l’attachant par les cheveux. L’homme la hissa avec la poulie, la lia sur la croix, et l’on commit à sa surveillance une dizaine de gardes, tandis que le chef de la police rentrait chez lui.”