Une histoire de fin de monde. Plus de nourriture, ne restent que les hommes. Comment survivre ? En se mangeant les uns, les autres jusqu’à ce qu’il ne reste que… les neufs coriaces. Qui doivent donc réfléchir comment subsister. Quatre comédiens, dix masques terrifiants, de la musique tribale, et tout ça en boîte noire, on ne voit que les visages de ces coriaces. Assez impressionnant comme c’est réalisé avec des lumières horizontales qui jouent avec les plans en profondeur, cette impression qu’il y a réellement neuf personnages, très chorégraphique. Longtemps que je n’étais pas allée voir des marionnettes, mais toujours aussi subjuguée par la diversité de cet art.

“- On a bien mangé
– Au début on bouffait les fleurs
– les insectes
– On attrapait les insectes qui tournaient sur les fleurs et on les bouffait
– On bouffait aussi les mouches qui tournaient sur n’importe quoi
– On bouffait n’importe quoi…”

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