Mi, Do, La. Trois petites filles. La meurt jeune, Do perd Mi de vue, mais la retrouve à l’âge adulte. Mi est une petite fille riche et Do sa servante, son souffre-douleur, son objet. Un soir d’été, un incendie se déclare dans leur maison. Do meurt brûlée, Mi s’en sort, mais avec des brûlures aux mains… plus d’empreintes digitales… des brûlures au visage, plus tout à fait le même après la chirurgie et une amnésie totale. Au sortir de l’hôpital et en attendant son héritage, Mi est prise en charge par Jeanne, son intendante. De retour dans la maison où a eu lieu l’incendie, des doutes commencent à s’immiscer dans la tête de Mi… la tête de Do ? Qui sait ? Une histoire très joliment construite, légèrement tordue, un plaisir.
“C’est juste avant le sommeil, dans cette frange d’inconscience où tout est absurde, où tout est possible, que l’idée me vint pour la première fois que je n’étais rien, sinon ce que Jeanne disait de moi, et qu’il suffisait d’une Jeanne menteuse pour que je fusse un mensonge.”
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