La grand-mère de Clémence souffre de la maladie d’Alzheimer. Elle s’échappe en permanence de la maison où elle est placée. La seule solution, les médicaments. Quand Clémence retrouve sa grand-mère sédatée par les calmants, elle se révolte et décide de partir avec elle pour un road-trip, destination la maison d’enfance de sa grand-mère dont celle-ci, dans sa démence, parle tout le temps. Ce voyage intime permet à Clémence et à sa grand-mère de revenir à l’enfance, à leurs parents, à elles-mêmes… et de se souvenir de combien et comment on s’aime. Des belles images, peu de mots, mais un message d’une très grande tendresse. C’est joli et ça remue.

“Il arrive qu’on se croie incomplet simplement parce qu’on est jeune. C’est une phrase d’Italo Calvino. Est-ce que ça arrive à tout le monde de se regarder dans la glace et de se dire : “C’est moi” ou bien : “Voilà, ça, c’est moi”. Est-ce que tout le monde fait ça ? Est-ce qu’on fait ça seulement quand on a 20 ans ? Est-ce que ça dure toute la vie ? Est-ce qu’un jour on se réveille convaincu d’être la meilleure version possible de soi-même ? Peut-être que c’est pire en fait. Et qu’au fond j’ai de la chance.”

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