Une jeune policière est hantée par la disparition d’une joggeuse dans la forêt il y a trois ans, au point d’avoir loué le même logement qu’elle en bordure des bois. Elle rencontre un écouteur d’oiseau soupçonné de la disparition à l’époque et la mère de la joggeuse qui vit maintenant dans la forêt, proche de sa fille, qu’elle entend, comme d’autres d’ailleurs. La jeune policière est perturbée, se détache en parallèle de son coéquipier avec qui elle était en couple… qui lui va mal aussi. Une histoire triste, déprimante, avec une dernière page que je comprends mal.

“Elle est là, partout… Elle s’est fondue dans la forêt… et elle nous parle. Je vous l’ai dit. Moi aussi, je veux que la forêt m’accueille… Qu’elle m’ouvre ses portes. La forêt ne l’a pas mise en danger, elle l’a protégée, l’a sauvée. Si quelqu’un la poursuit, il n’a pas pu l’attraper. Elle a trouvé la bonne foulée, la bonne respiration, toutes ces cellules se sont accordées, sont entrées en résonance avec la forêt et se sont dispersées… Elle s’est mélangée aux troncs, aux branches, aux feuilles. On ne la voit plus mais elle est là, elle court encore et elle nous parle.”

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