Hârûn ar-Rashîd ne parvient pas à dormir alors son vizir lui propose une promenade. Ils arrivent chez un jeune Omanais, tout pâle, qui leur explique son teint. Un jour, il part en voyage et arrive chez un homme qui loue les services des femmes. Le jeune Omanais y perd sa fortune et surtout tombe fou d’amour pour la fille de cet homme. Il parvient à rester avec elle une année en rusant, mais découvert, il se fait jeter dehors en guenilles et sans le sou. Il parvient progressivement à refaire fortune, mais se fait arnaquer lors de la vente d’un talisman, d’où sa pâleur. Il apprend que sa belle se meurt de ne plus le voir, arrive à persuader son père de lui laisser la prendre et s’en retourne chez lui. Hârûn ar-Rashîd, ému, lui offre une fortune et le jeune Omanais retrouve ses jolies couleurs de joue.

Ses flancs offerts aux jeux d’amour, elle a dit,
tandis que la nuit s’assombrissait, déversant ses ténèbres :
“O nuit, resterai-je dans l’ombre sans personne à qui parler,
ce sexe attendra-t-il longtemps qu’on vienne le baiser ?”
Elle se l’est frappé de ses deux mains, le sein gonflé
comme il arrive quand on est triste, et qu’on regrette, et que l’on pleure.
“La baguette à polir les dents leur rend l’éclat,
mais il en faut une autre à mon sexe : ce membre !
Hommes, n’avez-vous plus de membre à tenir droit,
personne parmi vous pour secourir ma plainte ?”
Alors, sous la chemise, d’un seul élan ma verge s’est dressée
et lui a crié : “Tu vas l’avoir, tu vas l’avoir !”
J’ai dégrafé sa robe, elle a pris peur :
“Qui es-tu ? – Un homme qui entend ton appel.”
Je l’ai besognée, d’un membre aussi gros que son bras,
comme un expert, à lui en meurtrir les hanches,
Et quand, après trois coups, j’ai fait la pause, elle m’a dit :
“Tu baises bien, bravo !” et moi : “Bravo à toi !”

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