Qamar az-Zamân est un jeune homme magnifique qui se prend d’amour pour la femme du joailler. Après mille ruses, il réussit à se faire ami du joailler et inviter chez lui. La femme du joailler tombe amoureuse immédiatement. Qamar az-Zamân et la femme du joaillier trouvent encore mille autres ruses pour duper le joailler et se sauver avec sa fortune. Rentré chez lui cependant, le père de Qamar az-Zamân refuse qu’il marie la femme du joailler et enferme celle-ci avec ses servantes. Le joailler retrouve finalement Qamar az-Zamân, est accueilli par le père de celui-ci à bras ouverts et, grâce à celui-ci, ira tuer sa perfide femme. Voilà une jolie histoire de mensonges et de cocufiage où un seul des protagonistes est puni par la mort alors que l’autre s’en sort sans encombre.

“Et à qui, cette pierre? – A un jeune marchand, très beau, avec des yeux qui vous assassinent, des joues qui vous brûlent, une bouche pareille à l’anneau de Salomon, des pommettes comme des anémones, des lèvres aussi rouges que corail, un cou de gazelle. Il a un teint blanc nuancé de rose, il est charmant et généreux.” Et le joaillier de raconter comment Qamar az-Zamân s’était comporté, de revenir tantôt sur sa beauté et sa grâce, tantôt sur sa générosité et ses manières exemplaires. Il insista tellement sur ces qualités qu’il rendit son épouse amoureuse du garçon, tant il est vrai que, pour faire un cocu, rien ne vaut un homme qui se met en tête de parler à sa femme de la beauté d’un tel, de sa grâce et de son extrême générosité en matière d’argent.”