Âbd Allâh b. Fâdil et ses frères héritent de leurs parents et divisent la somme en trois. Les frères perdent tout, mais Âbd Allâh b. Fâdil qui a fait fortune, répartit celle-ci en trois. Ils partent ensemble sur les mers et découvrent une femme qui attend qu’Âbd Allâh b. Fâdil la prenne comme épouse. Les frères en sont jaloux et le passent par-dessus le bord du bateau. Il sera sauvé par une djinniya qui transformera les frères en chiens que Âbd Allâh b. Fâdil doit frapper tous les soirs. Au bout de quelques années, le calife arrive à faire annuler ce sort et les frères redeviennent des hommes, à nouveau jaloux de Âbd Allâh b. Fâdil qu’ils jettent à la rivière. Il sera encore sauvé et retrouvera sa femme. Ses frères seront crucifiés. Âbd Allâh b. Fâdil et le pardon poussé à l’extrême.

“Salut à l’harmonie enclose en ces habits,
à ces jardins de roses sur ses joues !
On croirait les Pléiades attachées à son front,
et les autres étoiles en collier sur son sein.
Si elle s’habillait des roses les plus tendres,
la rose rougirait tous les fruits de son corps.
Si le sel de la mer recevait sa salive,
la mer serait bientôt plus douce que le miel.
Si elle rencontrait un vieillard appuyé sur sa canne,
le vieillard serait prêt à déchirer le lion.”