Jeanne est une jeune femme perdue, dépendante de sa mère, dépendante de son passé, complexée, invisible. Mais soudain, un inconnu commence à lui écrire des lettres, des lettres d’amour puis des confessions. Et Jeanne est séduite, quelqu’un s’intéresse à elle, quelqu’un l’aime. Mais, les confessions sont lourdes à porter, elle qui travaille à la police, doit-elle parler ? Trahir ? Un roman bien construit autour de l’abus, de l’emprise psychologique, de la loyauté, mais à quel prix. Premier roman de Karine Giébel et premier que j’ai lu. Une belle découverte.

“Ça me ferait du bien de pleurer. Pourquoi j’y arrive pas ? Est-ce qu’on a une quantité de larmes à la naissance ? C’est peut-être ça. Oui, j’ai dû épuiser le stock.”