Deux personnes âgées reçoivent la visite d’un couple de marchands d’art à la recherche d’objets ayant appartenu à Proust. Autour d’une tasse de café, Céleste se lance dans un voyage de souvenirs. Ceux de l’époque où elle est devenue la gouvernante de Proust. De jeune fille de la campagne, timide et renfermée, elle devient peu à peu, façonnée par les exigences de son maître, une personne indispensable au grand écrivain. Le livre raconte joliment cette histoire, avec une tendresse pour Céleste et Marcel Proust, et des planches à l’aquarelle, aux couleurs pastel, magnifiques. Une façon charmante de s’approprier une partie de l’histoire de l’écrivain… dont je n’ai pas encore lu l’œuvre.

“- Aaah… Mon Dieu… J’ai passé une soirée épouvantable. Faites-moi un tilleul, je vous prie, je suis sur les nerfs ! J’ai croisé des arrogants… Qui ne comprennent rien à mon travail. Comme ce Monsieur, qui prétend que j’écris un roman à clef !
– S’il savait que vous n’avez même pas celle de chez vous !”

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