Céleste fait du café comme elle le faisait pour Proust, un lien, un rituel entre eux… et raconte la suite de sa vie avec son écrivain. L’amour platonique qui Céleste voue à Proust lui permettra de remplir inlassablement les rôles de gouvernante et de secrétaire. Elle se dévoue 24 heures sur 24, et surtout la nuit à son écrivain. Elle l’aidera dans sa création littéraire, organisant son travail, inlassablement disponible jusqu’à sa mort. Toujours aussi tendre, toujours aussi magnifique à regarder que le premier volume. Proust qui entre et sort de ma vie ces derniers temps. Un signe ? Je finirai bien par la lire, cette Recherche…

“On prétend que le liquide salé qu’est notre sang… n’est que la survivance de l’élément primitif marin. Je crois de même que Céleste, non seulement dans ses fureurs, mais aussi dans ses heures de dépression, gardait le rythme des ruisseaux de son pays. Quand elle était épuisée, c’était à leur manière. Elle était à sec. Rien n’aurait pu alors la revivifier. Puis tous à coup, la circulation reprenait…”

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