Florence et Bénédicte grandissent. Florence se voit toujours comme l’homme de leur couple et interroge donc son attirance pour les garçons. Elle est le chevalier qui défend sa princesse Bénédicte. Bénédicte, elle, semble capable de s’épanouir en dehors du couple formé avec sa sœur jumelle et Florence soufre. Besoin d’indépendance, révolte contre les parents, des passages normaux de l’adolescence, mais Florence a l’impression de devoir renaître une deuxième fois, seule. Véritablement axé autour de cette relation entre jumelles, ce tome révèle une adolescente dont le cœur est sans cesse déchiré. C’est émouvant. Quelques passages qui se croisent avec le tome 2 de Pucelles. Vraiment une belle série de bandes dessinées avec une approche thématique originale.

“Je ne voyais pas que Bénédicte sans moi ne pouvait pas non plus survivre. N’étais-je pas pour elle, comme cette partie invisible d’un manteau ? Celle qui maintient le vêtement, lui permettant de garder sa forme et qui protège si bien du grand froid… Celle sur laquelle on s’appuie au théâtre… Sa doublure.

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